C'EST QUOI EASYVOTE?
Le but de easyvote est celui de motiver les jeunes de 18 à 25 ans à s'intéressent à la politique et à en savoir suffisamment sur les questions et les processus politiques pour ne pas se sentir dépassés. Ainsi, les 18-25 ans se sentent habilités et motivés à voter. easyvote vise à obtenir le taux de participation le plus élevé possible parmi les jeunes entre 18 et 25 ans. easyvote renforce l'intérêt et l'engagement politiques en fournissant des informations sur les votations, les élections et les questions d'actualité politique. En outre, easyvote-school promeut la culture de la discussion. Grâce à cette contribution globale à l'éducation politique des jeunes adultes, easyvote réduit les charges excessives et augmente l'intérêt pour la politique. Les principales offres d'easyvote sont les brochures easyvote, les clips easyvote et la plateforme d'information politique easyvote.ch. Avec le projet easyvote-school, easyvote promeut également les compétences de base de l'éducation politique au niveau secondaire II et renforce les connaissances sur des sujets politiques spécifiques et les propositions de vote. Les offres easyvote sont produites avec la participation de 190 bénévoles. easyvote est un projet de la Fédération Suisse des Parlements des Jeunes (FSPJ).
Le modèle easyvote
- D'un côté, easyvote renforce l'intérêt politique et le devoir de citoyen. Cela est atteint en promouvant des discussions et en distribuant des informations concernant les votations, les élections et des sujets politiques concrets.
- De l'autre côté easyvote cherche à réduire le sentiment d'incompréhension, qui est souvent présent lors de votations et d'élections. Ceci est réalisé à l'aide d'informations simples et neutres au sujet des votations et des élections et au travers de formation politique.
Basé sur la recherche
easyvote souhaite encourager les jeunes à participer à la vie politique par des mesures ciblées et efficaces. Une analyse du groupe cible permet d’élaborer des mesures efficaces pour atteindre les objectifs. En collaboration avec l’Université de Berne et l’institut de recherche gfs.bern, easyvote a pu créer une base scientifique, sur laquelle se fondent les services et les mesures existantes. Pour les élections de 2015, l’analyse de campagne a été particulièrement décisive. Cette dernière se fonde sur l’analyse des groupes cibles menée avec gfs.bern.
Il est difficile de mesurer l’impact d’easyvote. D’une part, une comparaison à long terme avant / après devrait être réalisée. D’autre part, les variables tierces (par exemple, les objets de votations qui intéressent et mobilisent particulièrement les jeunes) ne pourraient dans ce cas pas non plus être exclues et seraient difficiles à contrôler. Dans le cas de nombreux modèles de mesure, le problème de l’auto-sélection se poserait également.
Une mesure concrète de l’impact est donc presque impossible. Une évaluation réalisée par l’Université de Berne fournit cependant des indices. Cette dernière arrive à la conclusion que les jeunes perçoivent easyvote comme plus compréhensible et plus attrayant que les documents de la Chancellerie fédérale, que la simplicité ne se fait pas au détriment de l’utilité et que les informations fournies par easyvote sont perçues comme crédibles et équilibrées. L’évaluation montre également que les vidéos easyvote en particulier sont bien accueillies non seulement par les jeunes, mais aussi par les groupes plus âgés.
Neutralité
easyvote est une offre facilement compréhensible et politiquement neutre de la Fédération Suisse des Parlements des Jeunes (FSPJ). L’objectif d’easyvote est de renforcer l’intérêt et la participation politique des jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans, indépendamment de leur orientation politique.
La neutralité politique est définie par easyvote comme suit :
« easyvote est une offre politiquement neutre. Cela signifie qu’easyvote ne prend pas position sur des questions politiques. Dans le cadre de sa mission d’information, il est important pour easyvote de représenter toutes les parties de manière équilibrée. easyvote divise sa propre neutralité en cinq piliers différents : la neutralité de la communication, la neutralité des groupes cibles, la neutralité du contenu, la neutralité des processus et la neutralité financière. »